La campagne de financement participatif bat son plein !

Publié le 6 décembre 2019

La campagne de financement participatif bat son plein !

J-7 avant la fin de la campagne !

 

Grâce à 208 dons venant de 4 pays, la campagne de financement participatif est un vrai succès : c'est déjà plus de 28 000 € qui permettront de prolonger la restauration de la chapelle de la Vierge.

 

(c) Charlotte du Genestoux

 

Pour rappel, la première phase du chantier est financée intégralement par la Ville de Paris. La seconde phase, non encore financée, est estimée à 250 000 € (décors muraux, sculptures...). S'agissant des restaurateurs des peintures murales, cela représente encore 3500 heures de travail, soit 500 heures pour 7 restaurateurs. 

 

(C) Charlotte du Genestoux

(c) Charlotte du Genestoux

 

L'objectif d'atteindre 30 000 € d'ici le 12 décembre est proche ! Et si ce palier pouvait être dépassé, ce serait encore mieux ! 30 000 € financeront 600 heures de travail pour un restaurateur. Plus la collecte sera importante, plus les restaurateurs pourront prolonger leur travail sur place.

 

(c) Charlotte du Genestoux

 

La Fondation Avenir du Patrimoine à Paris abondera la collecte grâce à la générosité de ses donateurs réguliers. De plus, la Région Île-de-France apportera un financement complémentaire à hauteur de 20% du montant total collecté.

 

(c) Charlotte du Genestoux

 

Plus les dons seront nombreux, plus important sera l'abondement de la Fondation Avenir du Patrimoine à Paris et de la Région Ile-de-France, plus le chantier sera prolongé pour s’approcher de son terme.

 

(c) Charlotte du Genestoux

 

Il ne reste que 7 jours à ceux qui souhaiteraient participer à cette occasion unique de préserver ces décors muraux intérieurs d'une rareté précieuse, tant sur les plans culturels et artistiques, qu'au plan de leur histoire !

 

 

Faites un don pour Notre-Dame-de-Lorette en cliquant ici 

 

Le saviez-vous ?

 

L'histoire d'une œuvre d'amitié ...

 

Choisi pour peindre la chapelle du Baptême par une commission où siégeait les plus grands peintres de l’époque dont Ingres, Victor Orsel demanda à échanger avec celle du Mariage, consacrée à la Vierge, au prétexte qu’il avait travaillé sur ce sujet à la basilique de Fourvières. Il souhaitait surtout travailler à côté de son ami et condisciple Périn qui œuvrait à la chapelle de l’Eucharistie située en vis-à-vis.

 

A la mort d’Orsel en 1850, Périn poursuivra fidèlement son œuvre avec ses élèves jusqu’en 1854 grâce aux cartons laissés par Orsel.

 

Des décors empreints d'une dimension spirituelle profonde

 

Théophile Gautier qualifiait l’église Notre-Dame-de-Lorette de « boudoir ».

 

Les chapelles peintes par Adolphe Roger, Victor Orsel et Adolphe Périn, très liés au groupe des peintres nazaréens lors de leur séjour en Italie, vont donner au décor de l’église une dimension spirituelle plus profonde et évidente.

 

Victor Orsel s’est totalement dédié à la chapelle du mariage, choisissant d’illustrer les litanies de la Vierge et plus particulièrement les litanies dites « de Lorette ». La critique s’exclame alors : « Heureux le cœur qui a conçu cette épopée et le pinceau qui, à chaque heure du jour, pendant vingt ans a prié sur cette muraille ».

 

Source : N.-D. de Lorette par l’abbé Duplessis, Paris, P. Lethielleux, 1894