Sauvegarder Notre-Dame-de-Compassion

Une chapelle néo-byzantine, témoin de l’évolution de Paris

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Un écrin néo-byzantin
Notre-Dame-de-Compassion - Rosace de la foi

Un écrin néo-byzantin

Notre-Dame de Compassion, ou chapelle Saint-Ferdinand, est érigée en 1843 à l’emplacement où le prince éponyme a trouvé la mort dans un accident de calèche. Volontairement dépouillée et sépulcrale, elle est bâtie dans l’optique d’offrir à la famille un lieu de recueillement intime et symbolique.

 

Pierre-François Léonard Fontaine construit donc une petite chapelle néo-byzantine, décorée par Ary Scheffer, Henri de Triqueti et Jean-Auguste-Dominique Ingres. Ce dernier conçoit dix-sept vitraux, qui apportent les seules touches de couleur à l’édifice. Commencé en septembre 1842, le travail fut suivi de près par Ingres, qui imposa l’association de deux techniques : la découpe selon les plombs de contour et la gravure des verres rouges et bleus.

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Une Histoire mouvementée
Notre-Dame-de-Compassion - Clé de voute

Une Histoire mouvementée

La chapelle subit une première phase de dégradations durant la guerre franco-prussienne. Si elle est finalement sauvée, ses annexes et son jardin sont détruits afin de laisser place aux armements de défense de Paris.

 

Lors de la construction du boulevard périphérique, la présence de la chapelle pose de nouveau question : elle se situe sur le tracée des nouvelles routes. En 1968, André Malraux prend la décision de déplacer l’édifice de 150 mètres. Le transfert final, réalisé entre 1969 et 1971 révèle de nombreuses pierres effritées et des malfaçons aggravant son état. A cette occasion, est également décidée le percement d’une crypte sous la chapelle, qui participe à la fragilisation de la structure.

Détail des murs extérieurs
Détail des murs extérieurs

Les dégâts structurels

Restaurée une première fois dans le courant des années 1970, Notre-Dame de Compassion présente aujourd’hui des dégâts structurels importants. Ils sont d’abord liés à son déplacement, qui a fortement atteint l’intégrité du bâti.

 

Située en bordure du périphérique depuis puis de 50 ans, elle est également exposée au dépôts et aux pluies acides, qui attaquent les pierres de parement.

 

La restauration implique d’importants travaux pour traiter les désordres existants, mais aussi un chantier de stabilisation de l’édifice et de ses composantes, afin de limiter les dégradations futures. Le projet comprend  : 

  • la restauration des parements extérieurs ; 
  • le remplacement à l’identique de pierre de parement et des sculptures ;
  • le rejointement de la toiture ;
  • la refixation et stabilisation des vitraux fragilisés ;
  • la révision des dispositifs d’évacuation d’eau pluviale. 

 

Budget estimé : 800 000 € 

Calendrier : 2026-2027

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